I opened my emails this morning and saw the article I am adding below (it’s in French so go practice!) Title of the email: “Adieu Johnny!” Farewell Johnny.
My heart sank. It’s strange because I’ve never been a fan of Johnny Hallyday. Yet he is one of these celebrities that you grow up with, one of these bad boys who manages to be shameless and endearing at the same time, who got married countless times (although he did find the right one in the end who he’s been married to since 1996) and you cannot help but like them, even if you don’t have one of their CDs or have never been to one of their concerts.
It’s funny for me to write this because usually I share with you singers who I adore and I know all their songs by heart. I might not have adored this one yet I am confident that I know a ton of his songs by heart. Why? Simply because he is a part of France, whether I like or not, he is part of French heritage, and so I know his songs so well that if you take me to a karaoke I’m sure I won’t even have to read the lyrics.
Today, a French Idol is Dead. I wanted to share this with you because if you call yourself a francophile you need to know Johnny Hallyday. And if you already knew him, well then you can be sad with me. Out of curiosity I just looked him up on wikipedia and here’s part of the first paragraph:
“Johnny Hallyday (15 June 1943 – 6 December 2017), stage name of Jean-Philippe Smet, was a French singer and actor. Hallyday completed 181 tours, had 18 platinum albums, and sold more than 110 million records worldwide, making him one of the world’s best-selling artists of all time.”
He became famous in the 1960’s and remained at the top up until this morning. He went from yeye, to rockabilly, to rock n roll.
See for yourself:
L’Envie
Qu’on me donne l’obscurité puis la lumière Qu’on me donne la faim la soif puis un festin Qu’on m’enlève ce qui est vain et secondaire Que je retrouve le prix de la vie, enfin !
Qu’on me donne la peine pour que j’aime dormir Qu’on me donne le froid pour que j’aime la flamme Pour que j’aime ma terre qu’on me donne l’exil Et qu’on m’enferme un an pour rêver à des femmes !
On m’a trop donné bien avant l’envie J’ai oublié les rêves et les “merci” Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font l’envie de vivre et le désir Et le plaisir aussi Qu’on me donne l’envie ! L’envie d’avoir envie ! Qu’on rallume ma vie !
Qu’on me donne la haine pour que j’aime l’amour
La solitude aussi pour que j’aime les gens Pour que j’aime le silence qu’on me fasse des discours Et toucher la misère pour respecter l’argent !
Pour que j’aime être sain, vaincre la maladie Qu’on me donne la nuit pour que j’aime le jour Qu’on me donne le jour pour que j’aime la nuit Pour que j’aime aujourd’hui oublier les “toujours” !
On m’a trop donné bien avant l’envie J’ai oublié les rêves et les “merci” Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font l’envie de vivre et le désir Et le plaisir aussi Qu’on me donne l’envie ! L’envie d’avoir envie ! Qu’on rallume ma vie !
Je te promets
Je te promets le sel au baiser de ma bouche Je te promets le miel à ma main qui te touche Je te promets le ciel au dessus de ta couche Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes Je te promets le feu à la place des armes Plus jamais des adieux rien que des au revoirs
J’y crois comme à la terre, j’y crois comme au soleil J’y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel J’y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent Je te promets une histoire différente des autres J’ai tant besoin d’y croire encore
Je te promets des jours tout bleus comme tes veines Je te promets des nuits rouges comme tes rêves Des heures incandescentes et des minutes blanches Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses Je te promets mes mains pour que tu les embrasses Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir Je te promets d’être heureux si tu n’as plus d’espoir
J’y crois comme à la terre, j’y crois comme au soleil J’y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel J’y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent Je te promets une histoire différente des autres Si tu m’aides à y croire encore
Et même si c’est pas vrai, si on te l’a trop fait Si les mots sont usés, comme écris à la craie On fait bien des grands feu en frottant des cailloux Peut-être avec le temps à la force d’y croire On peut juste essayer pour voir
Et même si c’est pas vrai, même si je mens Si les mots sont usés, légers comme du vent Et même si notre histoire se termine au matin Je te promets un moment de fièvre et de douceur pas toute le nuit mais quelques heures …
Je te promets le sel au baiser de ma bouche Je te promets le miel à me main qui te touche Je te promets le ciel au dessus de ta couche Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces…
Quelque chose de Tennessee
A vous autres, hommes faibles et merveilleux Qui mettez tant de grâce a vous retirer du jeu Il faut qu’une main posée sur votre épaule Vous pousse vers la vie, cette main tendre et légère
On a tous quelque chose en nous de Tennessee Cette volonté de prolonger la nuit Ce désir fou de vivre une autre vie Ce rêve en nous avec ses mots à lui
Quelque chose de Tennessee Cette force qui nous pousse vers l’infini Y a peu d’amour avec tellement d’envie Si peu d’amour avec tellement de bruit Quelque chose en nous de Tennessee
Ainsi vivait Tennessee Le cœur en fièvre et le corps démoli Avec cette formidable envie de vie Ce rêve en nous c’était son cri à lui
Quelque chose de Tennessee Comme une étoile qui s’éteint dans la nuit A l’heure où d’autres s’aiment à la folie Sans un éclat de voix et sans un bruit Sans un seul amour, sans un seul ami
Ainsi disparut Tennessee A certaines heures de la nuit Quand le cœur de la ville s’est endormi Il flotte un sentiment comme une envie Ce rêve en nous, avec ses mots à lui
Quelque chose de Tennessee Oh oui Tennessee Y a quelque chose en nous de Tennessee
Requiem pour un fou
Je vous préviens, n’approchez pas, que vous soyez flic ou badaud Je tue celui qui fait un pas, non, je ne ferai pas de cadeau Et éteignez tous ces projecteurs et baissez vos fusils braqués Non, je ne vais pas m’envoler sans elle Dites au curé, dites au pasteur qu’ailleurs ils aillent se faire pendre Le diable est passé de bonne heure et mon âme n’est plus à vendre Si vous me laissez cette nuit, à l’aube je vous donnerai ma vie Car que serait ma vie sans lui
Je n’étais qu’un fou mais par amour Elle a fait de moi un fou, un fou d’amour Mon ciel, c’était ses yeux, sa bouche Ma vie, c’était son corps, son corps Je l’aimais tant que pour la garder, je l’ai tuée Pour qu’un grand amour vive toujours Il faut qu’il meurt, qu’il meurt d’amour
Le jour se lève, la nuit pâlit, les chasseurs et les chiens ont faim C’est l’heure de sonner l’hallali, la bête doit mourir ce matin Je vais ouvrir grand les volets, crevez-moi le cœur, je suis prêt Je veux m’endormir pour toujours
Je n’étais qu’un fou mais par amour Elle a fait de moi un fou, un fou d’amour Mon ciel, c’était ses yeux, sa bouche Ma vie, c’était son corps, son corps Je l’aimais tant que pour la garder, je l’ai tuée Je ne suis qu’un fou, qu’un fou, un fou d’amour Un pauvre fou qui meurt, qui meurt d’amour.
–
And here’s the article I received in my inbox this morning, it’s very moving, let’s see how much your understand (yes it’s in French):
As it says in my inbox, adieu Johnny.
Comments